vendredi 16 mai 2008

Voyage! Voyage!






















Bonjour!

Selon un certain dicton les voyages forment la jeunesse, moi je dirais plutôt que les voyages usent la patience.

Lundi dernier, Nicolas, les enfants, Serge Pigeon (un collègue de travail du CHRDL devenu lui aussi volontaire), la copine de Serge (en vacances ici pour 3 semaines) et moi avons pris la route en direction de Nazinga. Notre objectif, voir de près des éléphants dans leur habitat naturel. Selon nos sources d’informations à peine 100 km sépareraient Léo de Nazinga. Je ne sais pas combien de km exactement nous avons fait mais ce que je sais est que nous sommes partis de Léo à 5H15 du matin pour arriver à Nazinga à 9H15. Arrivée à l’entrée du parc le véhicule 4X4 que nous avions loué est tombé en panne. Surprenant non? Heureusement le chauffeur s’y connaissait un peu en mécanique. Nous avons donc pue reprendre notre route. Dès notre entrée dans le parc nous avons vue des éléphants et pas seulement 1 ou 2 mais plus de 20. Il y avait aussi beaucoup d’éléphanteaux adorables. Nous avons pu approcher certains de très près. Il y avait aussi des antilopes, des singes, des phacochères, etc.

Plutôt satisfaite de notre visite j’en ai oublié ma résolution, c’est-à-dire ne plus m’embarquer dans de longs périples. Alors, quand Suzanne m’a proposé de l’accompagner pour un petit voyage de deux jours au Niger, afin de visiter la capitale Niamey et ses principaux attraits, j’ai accepté. Le lendemain matin à 6h je reprenais la route en direction de Ouagadougou. En passant des coupeurs de route ont intercepté le car de 8h et dépouillé les passagers de tous leurs biens, une chance que j’avais eu la bonne idée de me lever tôt. De Ouagadougou, Suzanne et moi devions prendre la route de Nyamey, pour un trajet d’environ 4 heures. En réalité, six heures plus tard nous nous sommes retrouvés à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger. Mais petit problème, le conducteur du véhicule n’avait pas tous les documents nécessaires. Et gros problèmes, depuis janvier, il n’est possible de se procurer un visa pour le Niger qu’à leur Ambassade à Ouagadougou. Après vérification auprès de différentes sources, sauf celle concernée, soit l’Ambassade du Niger, nous étions persuadé de pouvoir se procurer nos visas à la frontière, mais malheureusement la loi avait changée. Après plusieurs minutes de discussions, nous avons rebroussé chemin espérant atteindre la ville de Fada le plus rapidement possible, car la nuit commençait à tomber. Juste après avoir franchi la frontière du Burkina Faso nous avons découvert un homme gisant sur la chaussée ensanglanté, sa moto couchée à côté de lui. Paniqué, j’ai demandé au chauffeur quoi faire. Lui m’a répondu « Rien » en demeurant calme. J’ai tenté de trouver l’équivalent du 911, mai sans succès. Je peux-tu savoir à quoi ça sert que tout le monde ait un, deux ou trois cellulaires si en cas d’urgence on peu pas téléphoner à personne? Environ 500 mètres plus loin nous nous sommes arrêtés à un poste de police. Après que j’ai expliqué la chose au policier, je m’attendais à ce qu’il enfourche à toute vitesse sa moto. Pas du tout. Il n’a même pas semblé trop réagir. Il a pris le temps de nous mettre en garde contre les coupeurs de route et nous a conseillé de nous arrêter à l’auberge la plus proche, située dans le village de Kantchari. Plutôt traumatisées, nous avons suivi ces conseils. Cependant, compte tenu de l’état de l’auberge en question, dont vous pouvez admirer le portail sur l’une des photos ci-dessus, nous avons préféré faire dormir le chauffeur dans la chambre et nous, dormir dans la voiture que nous avions recouverte avec les moustiquaires de la chambre. Super! On mourrait de chaleur et on craignait qu’un « pas fin » décide de passer la main par l’une des fenêtres ouvertes pour nous étrangler avant de nous violer et de nous voler. Une nuit mémorable. Le lendemain on a repris la route.

Voici ce que vous pouvez lire à propos de Kantchari en feuilletant le Petit futé Burkina Faso 2007-2008 :

« Ville frontalière sans aucune intérêt touristique… Le voyageur n’y fera qu’une halte obligée vers le pays voisin, ou continuera simplement sa route… L’indigence de son offre hôtelière en fait une très mauvaise étape pour la nuit. »

Heureusement, je tiens à souligner la patience et la bonne humeur de ma co-équipière, Suzanne Allard, dans cette aventure. Il en fallait beaucoup!

Là je suis toujours à Ouaga pour le boulot mais je rentre à Léo demain. J’espère que le voyage se passera bien…

Au plaisir !

Marie-Claude

dimanche 4 mai 2008

La vie sauvage!
























































Bonjour à tous !
En cette petite fin de semaine tranquille (pas bein bein le choix, nous devions aller voir les éléphants sauvages à la réserve de Nazinga, mais à cause de problèmes de véhicule, nous sommes resté à la maison), je prends quelques minutes pour vous raconter les événements des dernières fins de semaine.

Au cours de notre voyage en Afrique de l’Ouest, nous avons fait la connaissance de plusieurs volontaires de différentes associations basés un peu partout au Burkina Faso. Parmi ceux-ci, il y a Benoit et son fils Rémi. Il n’y a pas beaucoup de volontaires qui voyagent avec leurs enfants alors c’est un plaisir lorsque nous en rencontrons. Benoit et Rémi sont arrivés au Burkina Faso en juin dernier, soit 3 mois avant nous. Basés à Ouagadougou pour une année, ils ont repris l’avion hier soir en direction du Québec.
Afin de permettre aux enfants de passer un dernier moment ensemble nous nous sommes rendus, il y a de cela deux semaines, à Zignaré au zoo du président Blaise Compaoré. À notre groupe s’était joint Sandra, volontaire Cuso et son fils Manu.
Nous avons pris le car à Léo le samedi matin à 6H. Notre arrivée à Ouaga était prévue entre 8H et 9H30. Malheureusement en route, le car a eu des ennuis majeurs. Après plusieurs tentatives de redémarrage nous avons dû descendre du car et parcourir à pieds les deux kilomètres qui nous séparaient du village suivant, soit Sapouy. J’ai tenté sans succès de faire du pouce, jusqu’à ce qu’un car d’une autre cie nous embarque à l’entrée de la ville. Nous étions environ une centaine dans le car. Juste dans notre banc nous étions 5. Ça méritait une bonne sieste. Nous avons finalement mis les pieds à Ouagadougou vers 10H30. Le temps de rejoindre Benoit, Rémi, Sandra et Manu nous arrivions au zoo à 12H. Puisque nous avions réservé pour 10H nous avons du donner un pourboire au gardien pour qu’il nous laisse entrer. C’est alors, que nous avons débuté la visite sous le soleil brûlant du midi. Les enfants ne semblaient pas trop en souffrir mais nous, les adultes, nous mourions de chaleur. Les enfants étaient heureux de voir ces grands et gros animaux, des girafes, des éléphants, des crocodiles, des lions, des hyènes, des hippopotames, des zèbres, des autruches, des tortues géantes, etc. Moi qui pensaient voir des animaux dans leur habitat naturel j’ai été plutôt déçu de voir certains animaux dans des cages mal entretenus et souvent trop petites. Mais tout de même, les enfants étaient impressionnés. Ça faisait différent des animaux et des bestioles qu’ils ont l’habitude voir à Léo. Car, la réalité est différente de ce que l’on peut imaginer. À Léo ce ne sont pas ce genre d’animaux que nous pouvons observer au quotidien. Les animaux qui sont dans les rues sont les chèvres, les moutons, les cochons, les poules, les pintades, les ânes et les chiens. Dans la cour, ce sont les chauves-souris, les serpents, les grenouilles, les lézards et les margouillats.

Une fois la visite terminée nous avons sauté dans le taxi direction la piscine. Ouf ! Ça a fait du bien. Nous avons terminé la soirée dans un resto chinois de la ville.

La fin de semaine dernière Nicolas et moi sommes allés seuls à Ouaga pour dire un dernier adieu à Benoit. Ce dernier avait organisé une petite soirée chez lui. C’était très agréable et comme à son habitude, Benoit nous avait préparé un délicieux repas.

Puisque Benoit et Rémi sont de retour au Québec pour 6 semaines et qu’ils reprendront la route de la coopération en direction du Népal par la suite nous n’aurons pas la chance de nous croiser, notre retour étant prévu pour le 19 juillet. Nous leur souhaitons donc de superbes retrouvailles avec leurs amis et famille et une belle expérience au Népal. Nous nous reverrons certainement à l’été 2009. À vous nous vous souhaitons un bon début de semaine.
P.S. Pour s’occuper Anna, Mathilde et moi sommes allez nous faire coiffer. J’ai joins une photo du salon et de notre coiffeuse.

Au plaisir !
Marie-Claude