jeudi 27 septembre 2007

Des nouvelles en direct du Burkina Faso




Désolée, les photos sont en désordres. Je ne maîtrise pas encore très bien le programme, il risque donc d'y avoir d'autres petits problèmes


AVERTISEMENT-En l'absence de mon oeil de lynx, c'est-à-dire ma chère collègue et amie Josée (secrétaire à la DSPE), je m'excuse à l'avance pour les erreurs de français qui se gliseront dans ces textes.

Bonjour à tous!
Et oui! Nous sommes finalement arrivés à Léo. J'ai enfin le temps de vous écricre quelques lignes ainsi qu'un ordinateur avec accès internet qui fonctionne relativement bien. Bon, j'ai de la difficulté à me retrouver sur le clavier, mais ça va venir
Avant de vous parler des événements des derniers jours (déménagement, rentrée scolaire, arrivée au boulot, etc), afin que vous puissiez bien nous suivre dans ce périple je dois retourner quelques jours en arrière.
Nous avons pris l'avion lundi le 17 septembre dernier (voir photo). Après avoir passsé tout près de deux heures à l'enregistrement des bagages nous avons dit aurevoir le coeur gros à Benoit, Christine et Réjean qui avaient eu la gentillesse de nous accompagner. Après avoir passé la porte d'embarquement et la fouille de nos bagages à main (nous sommes loin d'être des terroristes mais je ne sais pas pourquoi à ce moment-là nous avons toujours l'impression d'avoir quelque chose à nous reprocher) nous étions affamés. Alors nous avons dédicé de nous commander une dernière pizza. Et oui, je dis bien une dernière, car sans exagéré Nicolas et moi devons bien avoir pris 10 livres de derniers plaisirs. Une dernière glace, une dernière poutine, un dernier hot-dog, un dernier croissant, etc. Puisqu'il était déjà 19h20, pendant que les enfants et moi attendions, Nicolas a été jeté un coup d'oeil à notre porte d'embarquement afin de voir à quel moment nous devions monter dans l'avion. Le départ était prévu pour 20h05 mais on nous avait prévenu qu'avec Royal Air Maroc il y avait toujours du retard. Ce fut donc une surprise de constater que les passagers avaient déjà commencé à embarquer et qu'on en était au dernier appel. Nous n'avons donc pas touché à cette dernière pizza, à la grande déception des enfants, et nous sommes accourus à la porte d'embarquement. Il s'agissait-là du début d'un très long voyage.


Nous avons quitté Montréal pour Casablanca au Maroc. Nous y avons fait escale de 7h à 21h. Je tiens ici à souligner l'accueil extrêmement chaleureux des douaniers marocains. L'expression "Souris tu m'inquiète" ils connaissent pas. Nous avons cependant été accuelli dans un hôtel de la cie aérienne très bien. Les enfants se sont fait un plaisir de se baigner dans la superbe piscine de l'hôtel. Nous avons décollé en direction de Ouagadougou vers 21h. Nous devions cependant faire une autre courte escale de 2h à Niamey au Niger. Nous sommes donc arrivés en pleine nuit, au alentour de 3h du matin à destination.

A notre arrivée, il faisait environ 25 degré celcius à l'extérieur, et ça en pleine nuit! Nous sommes débarqués sans un sous en poche, pas de dollards canadien ni américain, pas de diram ni de CFA (la monnaie d'ici). Nous avons donc du emprunté de l'argent au chauffeur d'Uniterra pour payer les gens qui nous ont aidé à porter nos nombreux bagages.

Nous avons logé pendant 6 jours à l'hôtel Zamdogo, pas la grand luxe mais avec air climatisé et un bon resto (voir photo). Les enfants ont découverts qu'au dépanneur au coin de la rue il y avait des beignes maison en vente. Anna a donc fait plusieurs tentatives pour s'échapper afin de s'y rendre (voir photo). Ces quelques jours dans la capitale nous ont permis de visiter la ville, faire des courses, rencontrer le personnel des bureaux d'Uniterra et d'autres volontaires arrivés en même temps que nous (Sylvie et sa fille Pénéloppe ainsi que Nathalie) ou il y a de cela quelques semaines (Benoit et son fils Rémi). Nous en avons surtout profité pour bous baigner une dernière fois (il n'y a pas de piscine à Léo) dans les quelques piscines d'hôtels luxueuses de la ville.

Nous avons quitté notre maison le 31 août dernier, ça faisait donc déjà un petit bout que nous vivions dans nos bagages, nous avions bien hâte de quitter la ville pur Léo. Le départ étant annoncé pour lundi, nous avons refait nos valises et pris la direction de Léo.

Dans le prochain courrier je vous donne des nouvelles de Léo.

A bientôt !

Marie-Claude























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