Bonjour!
Vous ne pouvez imaginer à quel point les burkinabés aiment faire la fête. À chaque mois un certain nombre de jours sont consacrés à des fêtes religieuses (musulmanes et chrétiennes) ou des événements historiques. Certains de ces jours sont des fêtes officielles et donc jours fériés tandis que d’autres sont officieuses. Mais peu importe le type de fête, la plupart du temps les écoles sont fermées de même que les organes publics. Par exemple, le 11 décembre, on soulignait les 40 ans d’indépendance du Burkina Faso, il s’agissait d’un jour férié. Le 13 décembre la population se remémorait le décès du journaliste Norbert Zongo, mort non loin de Léo, à Sapouy. Opposant au régime politique actuel, ce dernier a été assassiné. On se doute bien que ce jour n’était pas un jour férié officiel mais tout de même célébré par une grande partie de la population, en particulier la population étudiante. Le 19 décembre on célébrait la tabaski, fête religieuse musulmane au cours de laquelle on procède au sacrifice d’un mouton, un jour férié. Le 25 décembre, les chrétiens ont célébré Noël, jour férié. Ce soir, musulmans et chrétiens célèbrent ensemble ce jour important qui marque la fin d’une année et le début d’une nouvelle. Demain, ce sera donc un jour férié. Le 3 janvier, on célébrera le soulèvement populaire de 1966 contre le président de la Haute-Volta désigné à l’époque par la France, un jour férié.
Alors pour ceux et celles qui se questionnaient sur les fêtes célébrées ici, vous pouvez constater que c’est un peu plus complexe que chez nous. Ils nous arrivent souvent de nous préparer pour partir à l’école, à la garderie et au boulot et de nous apercevoir une fois sur place qu’il s’agit d’un jour de fête et que nous devons retourner à la maison. Mais les enfants ne s’en plaignent pas trop.
Le 18 décembre, nous avons donc souligné la tabaski en soupant chez un ami de Léo.
Le 24 décembre nous avons réveillonné avec d’autres volontaires canadiens à Ouagadougou, dans la maison de la directrice du WUSC au Burkina Faso, Angèle. Après quelques sauts dans la piscine et un repas gargantuesque, les enfants eu le plaisir de rencontrer le père noël en personne. Ce dernier avait décidé de faire une petite halte en Afrique, halte possible vu le décalage horaire. Saviez-vous que le père noël débute sa tournée en Nouvelle-Zélande ? Nous avons profité de notre passage à Ouaga pour faire le tour du monde dans notre assiette, l’Inde, le Moyen Orient et l’Italie étant au rendez-vous. Nous avons séjourné dans un magnifique Bed and breakfest tenu par un couple de français, le Karité bleu. Si jamais vous passez par ici, je vous invite fortement à y faire un tour. Le jardin est une véritable salle d’exposition d’œuvre d’art d’ici. Mais, également un labyrinthe extraordinaire pour les enfants. Les enfants y ont rencontré Jean-René et Myriam, deux amis ghanéens qu’ils espèrent revoir lors de notre voyage à Accra. Les enfants ont également adoré leur journée à Faso parc, la version africaine de Beauce carnaval.
Ce soir, nous avons célébré la venue du nouvel an en famille autour d’une bonne raclette.
Au cours des derniers jours votre présence nous a manqué. Nos partys de bureaux. Le voyage en « van » avec les enfants jusqu’en Abitibi, incluant une halte bien méritée à Mont-Laurier. Les toutounes de grand-maman Renée et les beignes de grand-maman Monique. Les descentes folles sur la pente du Quatre-Vents. La pizza de chez Léo et la poutine de chez anciennement Lucie. La salle de ciné de La Sarre ou de Macamic. Les soirées entre amis à la maîtresse. Et encore beaucoup d’autres choses. Mais, ce n’est que partie remise.
À la veille de cette nouvelle année, nous vous souhaitons bonheur et santé. Nous espérons que l’année qui frappe à votre porte vous permette de réaliser vos rêves les plus fous.
La famille Tsasa-René
XXXXX
Vous ne pouvez imaginer à quel point les burkinabés aiment faire la fête. À chaque mois un certain nombre de jours sont consacrés à des fêtes religieuses (musulmanes et chrétiennes) ou des événements historiques. Certains de ces jours sont des fêtes officielles et donc jours fériés tandis que d’autres sont officieuses. Mais peu importe le type de fête, la plupart du temps les écoles sont fermées de même que les organes publics. Par exemple, le 11 décembre, on soulignait les 40 ans d’indépendance du Burkina Faso, il s’agissait d’un jour férié. Le 13 décembre la population se remémorait le décès du journaliste Norbert Zongo, mort non loin de Léo, à Sapouy. Opposant au régime politique actuel, ce dernier a été assassiné. On se doute bien que ce jour n’était pas un jour férié officiel mais tout de même célébré par une grande partie de la population, en particulier la population étudiante. Le 19 décembre on célébrait la tabaski, fête religieuse musulmane au cours de laquelle on procède au sacrifice d’un mouton, un jour férié. Le 25 décembre, les chrétiens ont célébré Noël, jour férié. Ce soir, musulmans et chrétiens célèbrent ensemble ce jour important qui marque la fin d’une année et le début d’une nouvelle. Demain, ce sera donc un jour férié. Le 3 janvier, on célébrera le soulèvement populaire de 1966 contre le président de la Haute-Volta désigné à l’époque par la France, un jour férié.
Alors pour ceux et celles qui se questionnaient sur les fêtes célébrées ici, vous pouvez constater que c’est un peu plus complexe que chez nous. Ils nous arrivent souvent de nous préparer pour partir à l’école, à la garderie et au boulot et de nous apercevoir une fois sur place qu’il s’agit d’un jour de fête et que nous devons retourner à la maison. Mais les enfants ne s’en plaignent pas trop.
Le 18 décembre, nous avons donc souligné la tabaski en soupant chez un ami de Léo.
Le 24 décembre nous avons réveillonné avec d’autres volontaires canadiens à Ouagadougou, dans la maison de la directrice du WUSC au Burkina Faso, Angèle. Après quelques sauts dans la piscine et un repas gargantuesque, les enfants eu le plaisir de rencontrer le père noël en personne. Ce dernier avait décidé de faire une petite halte en Afrique, halte possible vu le décalage horaire. Saviez-vous que le père noël débute sa tournée en Nouvelle-Zélande ? Nous avons profité de notre passage à Ouaga pour faire le tour du monde dans notre assiette, l’Inde, le Moyen Orient et l’Italie étant au rendez-vous. Nous avons séjourné dans un magnifique Bed and breakfest tenu par un couple de français, le Karité bleu. Si jamais vous passez par ici, je vous invite fortement à y faire un tour. Le jardin est une véritable salle d’exposition d’œuvre d’art d’ici. Mais, également un labyrinthe extraordinaire pour les enfants. Les enfants y ont rencontré Jean-René et Myriam, deux amis ghanéens qu’ils espèrent revoir lors de notre voyage à Accra. Les enfants ont également adoré leur journée à Faso parc, la version africaine de Beauce carnaval.
Ce soir, nous avons célébré la venue du nouvel an en famille autour d’une bonne raclette.
Au cours des derniers jours votre présence nous a manqué. Nos partys de bureaux. Le voyage en « van » avec les enfants jusqu’en Abitibi, incluant une halte bien méritée à Mont-Laurier. Les toutounes de grand-maman Renée et les beignes de grand-maman Monique. Les descentes folles sur la pente du Quatre-Vents. La pizza de chez Léo et la poutine de chez anciennement Lucie. La salle de ciné de La Sarre ou de Macamic. Les soirées entre amis à la maîtresse. Et encore beaucoup d’autres choses. Mais, ce n’est que partie remise.
À la veille de cette nouvelle année, nous vous souhaitons bonheur et santé. Nous espérons que l’année qui frappe à votre porte vous permette de réaliser vos rêves les plus fous.
La famille Tsasa-René
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