jeudi 4 octobre 2007

A l'école et à la garderie





































Bonjour!

La rentrée est chose du passé. Mathilde et Lou ont débuté l’école depuis lundi dernier. Bon…débuté l’école est peut-être un grand mot à mes yeux d’occidentaux. Ici la première semaine et même la deuxième, à ce qu’on m’a dit, sont consacrées à la prise de contact prof-élèves et au nettoyage général de la dite école. Certains enfants armées de petits balais faits à la main, balaient et époussettent les classes. Bientôt, le foin dans la cour devrait être coupé. On n’a pas encore trouvé les toilettes … je crois qu’il n’y en a pas. Les autres enfants s’amusent dans la cour, sans surveillance à l’exception de celle de quelques mamans venues accompagner leur enfant. Dans la cour il y a des ânes, des cochons et des poulets. Sur le bord de la cour, des mamans vendent des beignets, de l’eau et des aliments qu’elles cuisinent pour la plupart sur place. Mathilde et Lou fréquentent une école privée. Ce qui fait que le nombre d’enfants par classe est limité à 65 plutôt que 80, 100 ou 120 à l’école publique. On est loin du ratio prof-élève du Québec qui fait l’objet de tant de discussions.

Lorsque les enfants entrent en classe c’est pour la prise des présences, ou l’appel comme on dit ici. Le problème, dans la classe de première année (on dit CP 1) de Lou, c’est que la plupart des enfants ne parlent pas français. Ou encore ils ne reconnaissent pas leur nom car on les a toujours appelés par un surnom à la maison. Parfois ils sont tellement gênés qu’ils ne répondent pas à l’appel de leur nom. Alors, l’enseignant relie la liste avec patience, parfois impatience, pour tenter d’identifier les élèves assis devant lui.

Une autre raison qui explique le retard du début des classes est politiquo-économique. Le gouvernement à promis cette année de défrayer la moitié des frais reliés à l’achat des fournitures scolaires. Puisque la concrétisation de cette promesse se fait toujours attendre, plusieurs parents n’ont pas pu acheter le matériel et par conséquent les enseignants estiment que les cours ne peuvent débuter pour le moment.

Pour Mathilde et Lou la rentrée a été un choc. Comme tout nouveaux élèves arrivant dans leur nouvelle école, ils sont très populaires, voir énormément populaires. Les enfants forment autour d’eux d’énormes cercles parfois de plus de 50 élèves les regardant attentivement. Certains veulent leur toucher d’autre seulement les observer. D’ici quelques jours tout cela devra cependant rentrer dans l’ordre. D’ici là, tous les matins Nicolas se rend à l’école avec eux pour l’appel.
Deux fois par semaine, monsieur Paul, un enseignant, vient donner des leçons privées à Mathilde et Lou et nous de notre côté nous complètons le tout.

Anna a de son côté débuté la garderie. Tous les avant-midi elle se rend à la garderie avec une soixantaine d’autres enfants. Les photos ci-dessous ont été prisent par moi-même au travers de la clôture. Puisque je suis inquiète, je passe épier ce qui se passe dans la cour durant les quelques heures où elle s’y trouve. En arrivant ce midi, j’ai été surprise de voir un vautour se promener tout tranquillement dans la cour de la garderie où les enfants s’amusaient. Les animaux ne sont-ils pas interdits en CPE au Québec? Sur la photo c’est Anna qu’on voit sur la glissade refusant de glisser.

Dès que l’école aura débuté réellement, je vous tiendrai au courant des développements.

À bientôt!

Marie-Claude

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