Bonjour!
Il y a un petit problème avec mon blog. Il refuse de passer en 2008. Je tente de voir ce qui se passe.
Marie-Claude
lundi 31 décembre 2007
La grande malade
Bonjour!
Voici des photos de notre grande malade Anna, avec sa robe de princesse, un cadeau du père noël qui a visité le Québec et y a laissé des cadeaux pour les Tsasa-René par erreur. Sa coupe afro est le résultat du tressage de ses cheveux.
Notre grande malade, car nous avons du nous rendre à Ouaga cette fin de semaine parce qu'elle faisait encore de la fièvre sans raisons apparentes. Deux prises de sang plus tard et le diagnostic de paludisme refaisait surface. Elle est sous traitement pour encore deux jours. Si la fièvre refait surface par la suite nous devrons retourner à Ouaga où elle sera mise sous perfusion. Nous espérons de tout notre ceur que tout rentra dans l'ordre bientôt.
Je vous donne d'autres nouvelles bientôt.
Marie-Claude
Tumu
Bonjour!
Puisque école et garderie recommençaient ce matin, nous avons profité de notre dernière journée de vacances pour effectuer un petit voyage. Hier matin, nous sommes donc partie tôt en direction du Ghana, plus précisément pour la petite ville de Tumu (qu’on prononce Toumou, ce qui fait bien rire les enfants). La frontière du Ghana se trouve seulement à 13 km de Léo. Nous nous sommes donc rapidement retrouvés devant les douaniers ghanéens. Petit hic, nous n’avions pas de visa pour le Ghana. En échange de notre promesse de revenir avant la tombée de la nuit, les douaniers nous ont laissé passer mais ont conservé nos passeports jusqu’à notre retour.
Dès que nous avons quitté le Burkina Faso, nous avons vue la végétation changée. La brousse était plus dense et les herbes plus hautes. Une fois arrivée à Tumu c’est l’architecture qui nous a surprise mais également réconfortée. Le Ghana est une ex-colonie anglaise, les maisons ressemblent beaucoup à celles du Québec. Des maisons rectangulaires avec un toit en pente, sans palissade. Les maisons nous faisaient penser à des chalets québécois. Nous nous sommes arrêtés quelques minutes sous un grand arbre afin de nous reposer. Anna en a profité pour y grimper et des enfants pour venir nous parler. Une occasion de parler anglais. Les enfants trouvaient Anna très jolie avec sa nouvelle coiffure de princesse africaine.
Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer. Pas facile de trouver un endroit sécuritaire, puisque de dangereux serpents se promènent dans le coin, selon notre chauffeur. Nous avons donc mangé sur un rocher pas très loin de la route, qui devait être sans danger. Puisque j’ai trouvé tout près une peau de serpent, nous avons mangé vite vite et sommes repartis en direction de la maison.
Au retour, les douaniers, en échanges de quelques billets nous ont remis nos passeports et nous ont souhaité bon retour. Au cours des prochaines vacances scolaires, en mars prochain, nous pensons retourner au Ghana, au bord de l’Océan Atlantique, d’ici là nous nous nous procurerons des visas.
Désolé de ne pas avoir plus de photos, nous savons que vous aimez nous lire mais également pouvoir apprécier de vos propres yeux nos expériences, cependant le réflexe de photographier ne fonctionne pas encore très bien chez nous
Le retour à l'école et la garderie fut un peu difficile ce matin, mais toute bonne chose à une fin.
Puisque école et garderie recommençaient ce matin, nous avons profité de notre dernière journée de vacances pour effectuer un petit voyage. Hier matin, nous sommes donc partie tôt en direction du Ghana, plus précisément pour la petite ville de Tumu (qu’on prononce Toumou, ce qui fait bien rire les enfants). La frontière du Ghana se trouve seulement à 13 km de Léo. Nous nous sommes donc rapidement retrouvés devant les douaniers ghanéens. Petit hic, nous n’avions pas de visa pour le Ghana. En échange de notre promesse de revenir avant la tombée de la nuit, les douaniers nous ont laissé passer mais ont conservé nos passeports jusqu’à notre retour.
Dès que nous avons quitté le Burkina Faso, nous avons vue la végétation changée. La brousse était plus dense et les herbes plus hautes. Une fois arrivée à Tumu c’est l’architecture qui nous a surprise mais également réconfortée. Le Ghana est une ex-colonie anglaise, les maisons ressemblent beaucoup à celles du Québec. Des maisons rectangulaires avec un toit en pente, sans palissade. Les maisons nous faisaient penser à des chalets québécois. Nous nous sommes arrêtés quelques minutes sous un grand arbre afin de nous reposer. Anna en a profité pour y grimper et des enfants pour venir nous parler. Une occasion de parler anglais. Les enfants trouvaient Anna très jolie avec sa nouvelle coiffure de princesse africaine.
Sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer. Pas facile de trouver un endroit sécuritaire, puisque de dangereux serpents se promènent dans le coin, selon notre chauffeur. Nous avons donc mangé sur un rocher pas très loin de la route, qui devait être sans danger. Puisque j’ai trouvé tout près une peau de serpent, nous avons mangé vite vite et sommes repartis en direction de la maison.
Au retour, les douaniers, en échanges de quelques billets nous ont remis nos passeports et nous ont souhaité bon retour. Au cours des prochaines vacances scolaires, en mars prochain, nous pensons retourner au Ghana, au bord de l’Océan Atlantique, d’ici là nous nous nous procurerons des visas.
Désolé de ne pas avoir plus de photos, nous savons que vous aimez nous lire mais également pouvoir apprécier de vos propres yeux nos expériences, cependant le réflexe de photographier ne fonctionne pas encore très bien chez nous
Le retour à l'école et la garderie fut un peu difficile ce matin, mais toute bonne chose à une fin.
Au plaisir!
Marie-Claude
Marie-Claude
Un bonjour de Lou
Bonjour tout le monde!
Vous ne devinerez jamais. En cette première journée de l’année, papa, maman, Anna, Mathilde et moi sommes allé nous balader en vélo près du barrage de Léo et nous y avons vue deux crocodiles. Un petit et un moyen. J’étais très impressionné. J’ai voulu leur lancer une roche mais maman m’a dit qu’ici les crocodiles étaient sacrés et qu’il ne fallait pas leur faire de mal. Nous n’avons pas pu prendre de photographie car nous n’avions pas la caméra mais nous y retournerons bientôt. Le barrage est à environ 5 minutes en vélo de la maison, alors on pourra y aller souvent.
En passant, je sais maintenant lire et j’en suis très fière.
Je vous donnerai des nouvelles bientôt!
Lou
Vous ne devinerez jamais. En cette première journée de l’année, papa, maman, Anna, Mathilde et moi sommes allé nous balader en vélo près du barrage de Léo et nous y avons vue deux crocodiles. Un petit et un moyen. J’étais très impressionné. J’ai voulu leur lancer une roche mais maman m’a dit qu’ici les crocodiles étaient sacrés et qu’il ne fallait pas leur faire de mal. Nous n’avons pas pu prendre de photographie car nous n’avions pas la caméra mais nous y retournerons bientôt. Le barrage est à environ 5 minutes en vélo de la maison, alors on pourra y aller souvent.
En passant, je sais maintenant lire et j’en suis très fière.
Je vous donnerai des nouvelles bientôt!
Lou
Bonne et heureuse année!
Bonjour!
Vous ne pouvez imaginer à quel point les burkinabés aiment faire la fête. À chaque mois un certain nombre de jours sont consacrés à des fêtes religieuses (musulmanes et chrétiennes) ou des événements historiques. Certains de ces jours sont des fêtes officielles et donc jours fériés tandis que d’autres sont officieuses. Mais peu importe le type de fête, la plupart du temps les écoles sont fermées de même que les organes publics. Par exemple, le 11 décembre, on soulignait les 40 ans d’indépendance du Burkina Faso, il s’agissait d’un jour férié. Le 13 décembre la population se remémorait le décès du journaliste Norbert Zongo, mort non loin de Léo, à Sapouy. Opposant au régime politique actuel, ce dernier a été assassiné. On se doute bien que ce jour n’était pas un jour férié officiel mais tout de même célébré par une grande partie de la population, en particulier la population étudiante. Le 19 décembre on célébrait la tabaski, fête religieuse musulmane au cours de laquelle on procède au sacrifice d’un mouton, un jour férié. Le 25 décembre, les chrétiens ont célébré Noël, jour férié. Ce soir, musulmans et chrétiens célèbrent ensemble ce jour important qui marque la fin d’une année et le début d’une nouvelle. Demain, ce sera donc un jour férié. Le 3 janvier, on célébrera le soulèvement populaire de 1966 contre le président de la Haute-Volta désigné à l’époque par la France, un jour férié.
Alors pour ceux et celles qui se questionnaient sur les fêtes célébrées ici, vous pouvez constater que c’est un peu plus complexe que chez nous. Ils nous arrivent souvent de nous préparer pour partir à l’école, à la garderie et au boulot et de nous apercevoir une fois sur place qu’il s’agit d’un jour de fête et que nous devons retourner à la maison. Mais les enfants ne s’en plaignent pas trop.
Le 18 décembre, nous avons donc souligné la tabaski en soupant chez un ami de Léo.
Le 24 décembre nous avons réveillonné avec d’autres volontaires canadiens à Ouagadougou, dans la maison de la directrice du WUSC au Burkina Faso, Angèle. Après quelques sauts dans la piscine et un repas gargantuesque, les enfants eu le plaisir de rencontrer le père noël en personne. Ce dernier avait décidé de faire une petite halte en Afrique, halte possible vu le décalage horaire. Saviez-vous que le père noël débute sa tournée en Nouvelle-Zélande ? Nous avons profité de notre passage à Ouaga pour faire le tour du monde dans notre assiette, l’Inde, le Moyen Orient et l’Italie étant au rendez-vous. Nous avons séjourné dans un magnifique Bed and breakfest tenu par un couple de français, le Karité bleu. Si jamais vous passez par ici, je vous invite fortement à y faire un tour. Le jardin est une véritable salle d’exposition d’œuvre d’art d’ici. Mais, également un labyrinthe extraordinaire pour les enfants. Les enfants y ont rencontré Jean-René et Myriam, deux amis ghanéens qu’ils espèrent revoir lors de notre voyage à Accra. Les enfants ont également adoré leur journée à Faso parc, la version africaine de Beauce carnaval.
Ce soir, nous avons célébré la venue du nouvel an en famille autour d’une bonne raclette.
Au cours des derniers jours votre présence nous a manqué. Nos partys de bureaux. Le voyage en « van » avec les enfants jusqu’en Abitibi, incluant une halte bien méritée à Mont-Laurier. Les toutounes de grand-maman Renée et les beignes de grand-maman Monique. Les descentes folles sur la pente du Quatre-Vents. La pizza de chez Léo et la poutine de chez anciennement Lucie. La salle de ciné de La Sarre ou de Macamic. Les soirées entre amis à la maîtresse. Et encore beaucoup d’autres choses. Mais, ce n’est que partie remise.
À la veille de cette nouvelle année, nous vous souhaitons bonheur et santé. Nous espérons que l’année qui frappe à votre porte vous permette de réaliser vos rêves les plus fous.
La famille Tsasa-René
XXXXX
Vous ne pouvez imaginer à quel point les burkinabés aiment faire la fête. À chaque mois un certain nombre de jours sont consacrés à des fêtes religieuses (musulmanes et chrétiennes) ou des événements historiques. Certains de ces jours sont des fêtes officielles et donc jours fériés tandis que d’autres sont officieuses. Mais peu importe le type de fête, la plupart du temps les écoles sont fermées de même que les organes publics. Par exemple, le 11 décembre, on soulignait les 40 ans d’indépendance du Burkina Faso, il s’agissait d’un jour férié. Le 13 décembre la population se remémorait le décès du journaliste Norbert Zongo, mort non loin de Léo, à Sapouy. Opposant au régime politique actuel, ce dernier a été assassiné. On se doute bien que ce jour n’était pas un jour férié officiel mais tout de même célébré par une grande partie de la population, en particulier la population étudiante. Le 19 décembre on célébrait la tabaski, fête religieuse musulmane au cours de laquelle on procède au sacrifice d’un mouton, un jour férié. Le 25 décembre, les chrétiens ont célébré Noël, jour férié. Ce soir, musulmans et chrétiens célèbrent ensemble ce jour important qui marque la fin d’une année et le début d’une nouvelle. Demain, ce sera donc un jour férié. Le 3 janvier, on célébrera le soulèvement populaire de 1966 contre le président de la Haute-Volta désigné à l’époque par la France, un jour férié.
Alors pour ceux et celles qui se questionnaient sur les fêtes célébrées ici, vous pouvez constater que c’est un peu plus complexe que chez nous. Ils nous arrivent souvent de nous préparer pour partir à l’école, à la garderie et au boulot et de nous apercevoir une fois sur place qu’il s’agit d’un jour de fête et que nous devons retourner à la maison. Mais les enfants ne s’en plaignent pas trop.
Le 18 décembre, nous avons donc souligné la tabaski en soupant chez un ami de Léo.
Le 24 décembre nous avons réveillonné avec d’autres volontaires canadiens à Ouagadougou, dans la maison de la directrice du WUSC au Burkina Faso, Angèle. Après quelques sauts dans la piscine et un repas gargantuesque, les enfants eu le plaisir de rencontrer le père noël en personne. Ce dernier avait décidé de faire une petite halte en Afrique, halte possible vu le décalage horaire. Saviez-vous que le père noël débute sa tournée en Nouvelle-Zélande ? Nous avons profité de notre passage à Ouaga pour faire le tour du monde dans notre assiette, l’Inde, le Moyen Orient et l’Italie étant au rendez-vous. Nous avons séjourné dans un magnifique Bed and breakfest tenu par un couple de français, le Karité bleu. Si jamais vous passez par ici, je vous invite fortement à y faire un tour. Le jardin est une véritable salle d’exposition d’œuvre d’art d’ici. Mais, également un labyrinthe extraordinaire pour les enfants. Les enfants y ont rencontré Jean-René et Myriam, deux amis ghanéens qu’ils espèrent revoir lors de notre voyage à Accra. Les enfants ont également adoré leur journée à Faso parc, la version africaine de Beauce carnaval.
Ce soir, nous avons célébré la venue du nouvel an en famille autour d’une bonne raclette.
Au cours des derniers jours votre présence nous a manqué. Nos partys de bureaux. Le voyage en « van » avec les enfants jusqu’en Abitibi, incluant une halte bien méritée à Mont-Laurier. Les toutounes de grand-maman Renée et les beignes de grand-maman Monique. Les descentes folles sur la pente du Quatre-Vents. La pizza de chez Léo et la poutine de chez anciennement Lucie. La salle de ciné de La Sarre ou de Macamic. Les soirées entre amis à la maîtresse. Et encore beaucoup d’autres choses. Mais, ce n’est que partie remise.
À la veille de cette nouvelle année, nous vous souhaitons bonheur et santé. Nous espérons que l’année qui frappe à votre porte vous permette de réaliser vos rêves les plus fous.
La famille Tsasa-René
XXXXX
dimanche 16 décembre 2007
Nos meilleurs voeux de Noël!
Bonjour!
Et oui! Noël approche à grand pas. C’est difficile à croire quand il fait plus de 30 degrés celcius à l’ombre. Pour nous mettre dans l’ambiance nous regardons le bulletin de nouvelles de Radio-Canada à la télé de temps à autre. La quantité de neige qui est tombée au Québec depuis la fin novembre semble impressionnante. J’imagine que les amateurs de sports d’hiver sont aux anges. Pour les autres, je vous invite à jeter un coup d’œil plus souvent sur notre blog.
Cependant, ici aussi la saison froide est arrivée. Les nuits sont un peu plus fraîches. Nous avons donc fait l’acquisition de couvertures un peu plus chaude pour la nuit, nos simples draps ne suffisant plus. Il est même de plus en plus difficile de prendre une bonne douche d’eau glacée le matin. Je pense sérieusement à m’offrir pour Noël un ballon d’eau chaude.
Ici, les gens se préparent également pour les fêtes. Les musulmans célébreront le 19 décembre la tabaski tandis que les catholiques fêteront Noël et le nouvel an. Les coupeurs de route ont donc repris leur service. En décembre il est dangereux de se rendre à Ouagadougou. Certains individus qui souhaitent acquérir rapidement de l’argent pour célébrer, n’hésitent pas à s’en prendre aux personnes qui empruntent les routes du pays. La semaine dernière, 6 coupeurs de route ont été arrêtés entre Ouaga et Léo. Inutile de vous dire le sort qu’on leur réserve lorsqu’ils sont arrêtés. Bref, il est préférable de limiter ses transports et, si nécessaire, de prendre la route uniquement lorsqu’il fait jour.
Les enfants et moi avons fabriqué un grand sapin de Noël en papier. Il ne sent pas très bon mais il nous réchauffe un peu le cœur en ces moments de réjouissance où nous sommes loin de vous.
Nous vous souhaitons à tous un joyeux temps des fêtes, à vous nos familles, nos amis, nos collègues et à tout ceux qui nous suivent dans notre voyage. Nous espérons vous revoir heureux et en santé en 2008.
Marie-Claude
Cependant, ici aussi la saison froide est arrivée. Les nuits sont un peu plus fraîches. Nous avons donc fait l’acquisition de couvertures un peu plus chaude pour la nuit, nos simples draps ne suffisant plus. Il est même de plus en plus difficile de prendre une bonne douche d’eau glacée le matin. Je pense sérieusement à m’offrir pour Noël un ballon d’eau chaude.
Ici, les gens se préparent également pour les fêtes. Les musulmans célébreront le 19 décembre la tabaski tandis que les catholiques fêteront Noël et le nouvel an. Les coupeurs de route ont donc repris leur service. En décembre il est dangereux de se rendre à Ouagadougou. Certains individus qui souhaitent acquérir rapidement de l’argent pour célébrer, n’hésitent pas à s’en prendre aux personnes qui empruntent les routes du pays. La semaine dernière, 6 coupeurs de route ont été arrêtés entre Ouaga et Léo. Inutile de vous dire le sort qu’on leur réserve lorsqu’ils sont arrêtés. Bref, il est préférable de limiter ses transports et, si nécessaire, de prendre la route uniquement lorsqu’il fait jour.
Les enfants et moi avons fabriqué un grand sapin de Noël en papier. Il ne sent pas très bon mais il nous réchauffe un peu le cœur en ces moments de réjouissance où nous sommes loin de vous.
Nous vous souhaitons à tous un joyeux temps des fêtes, à vous nos familles, nos amis, nos collègues et à tout ceux qui nous suivent dans notre voyage. Nous espérons vous revoir heureux et en santé en 2008.
Marie-Claude
Voyage au Sahel
Bonjour!
Nous voici de retour du Sahel depuis quelques jours. Quel voyage! Sans vous raconter tous les détails de ces quelques jours passés dans un décor digne d’un conte des milles et une nuits, je m’attarderai sur nos coups de cœur et vous laisserez découvrir le reste en visionnant quelques photos que nous avons prises pendant le voyage.
Coup de cœur no.1
Les neufs mosquées que compte le village de Bani. Magnifique! Ces mosquées, construites avec des pierres de banco et de terres, sont l’œuvre d’un prophète, toujours vivant, et de ses fidèles. Elles ont été construites à partir des visions du prophète, et ce, sans plan. La construction de la première Mosquée, a débutée en 1979, et a durée 18 mois.
Coup de cœur no. 2
Le marché de Gorom Gorom qui regorge d’une quantité de choses incroyables. Mais ce qui en fait sa beauté est le mélange des cultures. Touaregs, Peuhls et autres ethnies s’y côtoient dans un superbe mélange. Les femmes Peuhls coiffent leurs cheveux de pièces de métal ce qui leur donne fière allure. Les pagnes des femmes sont de couleurs flamboyantes. Les hommes sur leurs dromadaires ressemblent à des princes du désert.
Coup de cœur no. 3
Nous voici de retour du Sahel depuis quelques jours. Quel voyage! Sans vous raconter tous les détails de ces quelques jours passés dans un décor digne d’un conte des milles et une nuits, je m’attarderai sur nos coups de cœur et vous laisserez découvrir le reste en visionnant quelques photos que nous avons prises pendant le voyage.
Coup de cœur no.1
Les neufs mosquées que compte le village de Bani. Magnifique! Ces mosquées, construites avec des pierres de banco et de terres, sont l’œuvre d’un prophète, toujours vivant, et de ses fidèles. Elles ont été construites à partir des visions du prophète, et ce, sans plan. La construction de la première Mosquée, a débutée en 1979, et a durée 18 mois.
Coup de cœur no. 2
Le marché de Gorom Gorom qui regorge d’une quantité de choses incroyables. Mais ce qui en fait sa beauté est le mélange des cultures. Touaregs, Peuhls et autres ethnies s’y côtoient dans un superbe mélange. Les femmes Peuhls coiffent leurs cheveux de pièces de métal ce qui leur donne fière allure. Les pagnes des femmes sont de couleurs flamboyantes. Les hommes sur leurs dromadaires ressemblent à des princes du désert.
Coup de cœur no. 3
Une nuit à la belle étoile au campement de Oursi. Couchés dans nos lits disposés dans le sable, nous avons pu observer le ciel étoilé.
Coup de cœur no. 4
Le site archéologique de Oursi. Les archéologues y ont découvert un village incendié du Xe siècle. Dans les décombres on a retrouvé le squelette d’un homme, d’une femme et de son enfant. Il y avait également des canaris contenant toujours des céréales et des bijoux. Lou aurait bien aimé voir les squelettes mais ils n’étaient pas sur place, toujours étudiés en Allemagne. Faute d’argent les fouilles ont du être arrêtés mais en marchant sur le terrain du musée, on a trouvé des morceaux d’objets datant de cette époque que nous avons remis au guide. Le fait d’être en contact aussi direct avec l’histoire nous a donné le vertige.
Coup de cœur no. 5
Les dunes de sables de Oursi.
Coup de cœur no. 6
Le campement de Gandéfabou contenant des cases peuhles, touaregs et mossies.
Coup de cœur no. 7
Le dernier cou de cœur mais non le moindre. Une balade de 3 heures en dromadaires. Quelle expérience. Au départ un peu inquiet nous avons finalement tous adoré. À la fin nous avions les fesses en compote, mais nous étions très heureux de notre expérience. Mathilde et Lou, seul sur leur dromadaire, semblaient avoir fait cela toute leur vie. Ils nous ont surpris.
Ce qui a contribué grandement au succès de ce voyage est sans aucun doute la qualité de nos hôtes. Monsieur Rissa et les membres de sa famille sont des hôtes exceptionnels et extrêmement généreux. Un gros merci à eux tous.
Quelques nouvelles générales.
Pour ceux et celles qui s’inquiètent de la santé de Anna, elle va un peu mieux. Après la fièvre, la diarrhée et les vomissements on la soigne maintenant pour des parasites. Mais ça ne semble pas inquiétant. Par ailleurs, depuis vendredi elle fait une réaction allergique à quelque chose qu’on ignore. Son corps se couvre de plaques rouges qui enflent. En attendant de trouver un endroit pour effectuer un test d’allergies on lui donne du bénadryl.
Notre famille a maintenant un bébé chat qui se nomme Charlot. Et oui! Nicolas et moi nous sommes laissés attendrir devant l’insistance de Lou. Et puis, après tout, nous partons dans moins de 9 mois. À notre départ, nous lui trouverons une autre famille aimante.
J’espère que de votre côté tout se passe bien.
Au plaisir !
Marie-Claude
dimanche 25 novembre 2007
Un dimanche à Léo
Bonjour !
Avant notre départ pour le Sahel, nous avons décidé de demeurer à Léo pour la fin de semaine. Petite fin de semaine presque tranquille.
Vendredi, je suis restée à la maison avec Anna. Elle a commencé à faire de la fièvre pendant la nuit. Au moment où j'écris ces quelques lignes elle fait toujours de la fièvre. Au départ, nous pensions qu'il s'agissait du paludisme. Samedi, nous nous sommes donc rendus à l'hôpital de Léo pour qu'on lui effectue le test de la goutte épaisse, mais on n'y fait pas d'analyse sanguine la fin de semaine. On nous a donc suggéré de commencer le traitement tout de même et de revenir lundi pour l'examen sanguin. Ce que nous avons fait. Mais ce soir, Anna a débuté une diarhée du voyageur. Alors là on lui donne des antibiotiques. Tout ça est un peu inquiétant. Et si vous aviez vu l'hôpital, vous ne diriez plus rien sur le système de santé québécois. Demain matin, je vais y retourner afin qu'on lui effectue tout de même le test pour le palu, au cas où...
En fin de journée, je suis passé au marché, endroit qui fait la fierté des habitant de Léo, m'acheter un pagne. Ce bout de tissu à plusieurs utilités, mais les femmes le porte fréquemment enroulé autour de la taille comme jupe. Je possède donc maintenant un pagne africain.
Samedi, Nicolas et moi, nous sommes allés au mariage de l'un des enseignants de l'école des enfants. Puisqu'ils fréquentent une école évangélique il s'agissait d'un mariage protestant. Puisque nous sommes arrivés à la mairie avec une heure de retard, nous avons manqué la cérémonie civile. Et oui! Il n'y a que les Tsasa-René pour arriver en retard à un mariage africain. Nous avons donc rejoint les invités à l'église. La cérémonie a durée plus de deux heures et il faisait environ 40 degrés celcius dans le bâtiment. De nombreuses chorales étaient présentent et leurs chants très très jolies.
Dimanche, la maman d'une amie d'Anna, coiffeuse au marché, est venue coiffer les cheveux de Mathilde. Après 4 heures de lamentations, Mathilde a désormais la coiffure d'une jeune fille africaine. La photo ci-dessus en est la preuve.
Voici donc ce à quoi ressemble une fin de semaine à Léo.
À bientôt!
Marie-Claude René
Petit voyage
Bonjour!
Cela fait maintenant exactement 2 mois que nous sommes à Léo. L’excitation des premiers temps a laissé place à la routine. Le trio boulot, dodo et vélo est désormais bien en place. Nous pouvons donc commencé à planifier quelques petites escapades. Premier voyage : le nord du pays, soit la région semi-désertique du Sahel à la frontière du Niger et du Mali.
Cela fait maintenant exactement 2 mois que nous sommes à Léo. L’excitation des premiers temps a laissé place à la routine. Le trio boulot, dodo et vélo est désormais bien en place. Nous pouvons donc commencé à planifier quelques petites escapades. Premier voyage : le nord du pays, soit la région semi-désertique du Sahel à la frontière du Niger et du Mali.
Ainsi, mercredi le 5, nous quitterons Ouagadougou, en 4x4, direction la ville de Goram-Goram. Le jeudi matin nous nous lèverons très tôt pour voir les caravanes arriver au marché. Nous reprendrons ensuite la route en direction de Oursi à 35km. Là, nous dormirons au Campement Kabanga, à la belle étoile. Ne vous inquiétez pas, nous nous enduirons de crème contre les moustiques et devrions dormir avec des moustiquaires. Le lendemain nous visiterons des dunes de sable, un musé et une marre avec des oiseaux rares. La nuit nous dormirons dans une case peuls/touareg. Le samedi, journée que les enfants attendent avec impatience, nous effectuerons une randonnée en dromadaire pour nous rendre au marché de Déou. Mathilde a lu quelque part que les dromadaires ça pu, surtout lorsqu’ils transpirent ou pètent. Alors, on va apporter avec nous soit des pinces pour le nez ou un petit sapin vert. Le dimanche retour à la maison. Nous vous ferons parvenir des photos. Les paysages devraient être magnifiques.
Nous pensons organiser d’autres petits voyages du même genre, peut-être au Ghana ou au Niger. Mais, nous n’avons pas encore pris de décisions. Moi, j’aurais bien aimé aller faire un petit tour en France pendant les vacances de Noël, mais malgré que nous soyons de l’autre côté de l’Atlantique, prendre l’avion à 5 est toujours très dispendieux. Je crois donc que nous fêterons Noël sans neige dans une piscine de Ouaga.
La bonne nouvelle de la semaine! Nicolas a décroché un poste de volontaire dans le cadre du programme Unitera, comme conseiller pour la prise en charge communautaire (volet psychosocial) des orphelins et enfants vulnérables (OEV). Il devrait donc débuter le boulot la semaine prochaine. Puisque nous travaillerons pour la même organisation, et que nous devrons partager le même bureau, j’ai bien hâte de voir ce que ça donnera.
Je vous souhaite donc un bon dimanche. Au plaisir!
Marie-Claude
dimanche 11 novembre 2007
Nicolas
Bonjour!
Depuis quelques semaines, des amis, des collègues et des membres de nos familles, nous écrivent afin de s’informer de Nicolas. Plusieurs semblent s’inquiéter. Comment trouve-t-il la vie de papa à la maison? Comment se débrouille-t-il dans son rôle de professeur à la maison? A-t-il cherché un boulot? Etc.
Puisqu’il semble que je fasse rarement référence à mon chéri lorsque j’écris sur le blog, aujourd’hui je me permets de prendre le clavier au nom de celui-ci afin de vous donner de ces nouvelles tout particulièrement.
En premier lieu, je peux vous affirmer sans l’ombre d’un doute que mon amour ne chôme pas, et ce, malgré l’aide du cuisinier, du gardien et de la femme de ménage/nounou. Je vois déjà les poils sur les bras de toutes les mères au foyer québécoise se hérisser. Un instant… je vous explique.
Toute la maisonnée se réveille à 6h du matin au son du téléphone cellulaire. Et oui, il y a souvent des pannes de courant alors notre réveille-matin électrique ne nous est donc pas d’une très grande utilité. Nous disposons alors d’une heure pour se laver, s’habiller, préparer les sacs, déjeuner, appliquer crème solaire et chasse-moustiques. À 7h tout le monde enfourche son vélo. Moi, je prends la route de la garderie avec Anna pour ensuite me rendre au boulot. En moins de 15 minutes je suis assise à mon bureau, en sueur mais avec quelques calories en moins. Ce qui n’est pas une mauvaise chose lorsque Robert nous a préparé du pain doré (pain perdu pour nos amis français) avec du bon jus fraîchement pressé. De son côté, Nicolas part pour l’école avec Lou et Mathilde. Mathilde enfourche son vélo tandis que Lou prends place derrière Nicolas. Et oui, jusqu’à aujourd’hui Lou n’avait encore pas de vélo, ceux que nous avions trouvés étaient soit trop grand, trop petit ou dysfonctionnel. Mais demain les choses devraient changer. Quatre kilomètres plus loin, on abandonne les vélos pour se rendre en classe. Mathilde débute l’école à 7h30 et Lou à 8h. L’enseignante de Lou a accouché il y a peu de temps. Elle a donc la permission de se rendre au travail 30 minutes plus tard et de quitter 30 minutes plus tôt. Pendant ce temps les enfants sont laissés à eux-mêmes dans la cour. Vers 8h30 Nicolas revient à la maison. Jusqu’à la semaine dernière, il reprenait le chemin de l’école à 9 h 30 pour être présent au moment de la récréation. Il revenait ensuite à la maison vers 10 h 30 et retournait à l’école pour 11h30. Parfois Alice, notre femme de ménage /nounou se rendait à l’école pour la pause. Mais, depuis lundi dernier notre gardien, Bouréma, se rends à l’école pour 10h, il y reste jusqu’à l’heure du dîner et ramène les enfants à la maison.
L’après-midi, avant de quitter la maison pour le travail à 15h je couche Anna pour la sieste. De son côté Nicolas s’installe pour enseigner aux enfants. Il passe entre 2h et 2h30 avec chacun d’entre eux. Il débute vers 13h30 et termine souvent à mon arrivée à 18h. Au réveil d’Anna, Alice s’occupe d’Anna.
Ainsi, comme vous pouvez le constater les journées passent à une vitesse folle. Pour compliquer les choses je me suis absenté à deux reprises 4 jours. Une chance que Robert, Bouréma et Alice sont là pour nous donner un coup de main.
Nicolas ne se plaint pas trop de la situation. Lorsque nous avons pris la décision d’entreprendre cette aventure. Nicolas avait décidé que son rôle consisterait à favoriser l’intégration des enfants et à m’appuyer dans mes nouvelles fonctions. Ce qu’il fait à merveille. La sécurité, la santé et l’éducation des enfants ainsi que mon bien-être sont pour lui des préoccupations constantes.
Puisque ses avant-midi sont désormais moins occupés, Nicolas a commencé à regarder pour se trouver un boulot. Rien n’est cependant arrêté, mas si ça fonctionne, nous partagerons l’enseignement des enfants, deux après-midi par semaine ce sera mon tour et les deux autres ce sera lui.
Au cours des dernières semaines, pendant le peu de temps libre qu’il lui restait, Nicolas pédalait vers la cie d’électricité (Sonabel) ou de téléphone (Onatel) ou encore vers divers commerces afin de trouver ce qu’ils nous manquaient afin de compléter notre installation. Maintenant, lorsqu’il a des moments libres, il effectue de la lecture (journaux et magasines d’ici), navigue sur internet ou s’amuse à prendre des photos en faisant du tourisme en vélo. Lors de mon dernier voyage je lui ai rapporté un djélaba. Les photos ci-dessus sont celles que j’ai prise lors d’une parade de mode privée qui s’est déroulé dans notre jardin. Comme vous pouvez le constater Nicolas n’a rien perdu de son légendaire sens de l’humour et de la provocation.
Pour terminer sur une petite notre tendre. Malgré les hauts et les bas de la vie, à chaque jours passés ici je réalise davantage la chance que les enfants et moi avons de pouvoir compter sur quelqu’un d’aussi exceptionnel que Nicolas. J’imagine que ses parents, amis et collègues s’ennuient énormément de lui. Mais ne vous inquiétez pas, il vous reviendra dans quelques mois légèrement changé mais essentiellement le même. À chaque jour j‘ai le droit à quelques anecdotes, parfois déjà entendue, qui concerne soit la vie au 25 rue Dionne, ses étés en France, ses voyages de jeunes adultes (le Mexique, le Maroc, l’Espagne, etc.), le cégep et l’université, l’hôpital de jour, etc. Plusieurs d’entre vous habitez nos discussions; France, Monique, Mamie, Benoit, Jean-François, Bruno, Joseph, Papi, Marcel, et la liste est encore bien longue.
Alors voici essentiellement ce que je souhaitais vous raconter au sujet de l’homme merveilleux qui partage ma vie. Pour plus de précisions, je vous invite à contacter l’homme en question à son adresse personnelle que voici : niati_tsasa@yahoo.com
Puisqu’il semble que je fasse rarement référence à mon chéri lorsque j’écris sur le blog, aujourd’hui je me permets de prendre le clavier au nom de celui-ci afin de vous donner de ces nouvelles tout particulièrement.
En premier lieu, je peux vous affirmer sans l’ombre d’un doute que mon amour ne chôme pas, et ce, malgré l’aide du cuisinier, du gardien et de la femme de ménage/nounou. Je vois déjà les poils sur les bras de toutes les mères au foyer québécoise se hérisser. Un instant… je vous explique.
Toute la maisonnée se réveille à 6h du matin au son du téléphone cellulaire. Et oui, il y a souvent des pannes de courant alors notre réveille-matin électrique ne nous est donc pas d’une très grande utilité. Nous disposons alors d’une heure pour se laver, s’habiller, préparer les sacs, déjeuner, appliquer crème solaire et chasse-moustiques. À 7h tout le monde enfourche son vélo. Moi, je prends la route de la garderie avec Anna pour ensuite me rendre au boulot. En moins de 15 minutes je suis assise à mon bureau, en sueur mais avec quelques calories en moins. Ce qui n’est pas une mauvaise chose lorsque Robert nous a préparé du pain doré (pain perdu pour nos amis français) avec du bon jus fraîchement pressé. De son côté, Nicolas part pour l’école avec Lou et Mathilde. Mathilde enfourche son vélo tandis que Lou prends place derrière Nicolas. Et oui, jusqu’à aujourd’hui Lou n’avait encore pas de vélo, ceux que nous avions trouvés étaient soit trop grand, trop petit ou dysfonctionnel. Mais demain les choses devraient changer. Quatre kilomètres plus loin, on abandonne les vélos pour se rendre en classe. Mathilde débute l’école à 7h30 et Lou à 8h. L’enseignante de Lou a accouché il y a peu de temps. Elle a donc la permission de se rendre au travail 30 minutes plus tard et de quitter 30 minutes plus tôt. Pendant ce temps les enfants sont laissés à eux-mêmes dans la cour. Vers 8h30 Nicolas revient à la maison. Jusqu’à la semaine dernière, il reprenait le chemin de l’école à 9 h 30 pour être présent au moment de la récréation. Il revenait ensuite à la maison vers 10 h 30 et retournait à l’école pour 11h30. Parfois Alice, notre femme de ménage /nounou se rendait à l’école pour la pause. Mais, depuis lundi dernier notre gardien, Bouréma, se rends à l’école pour 10h, il y reste jusqu’à l’heure du dîner et ramène les enfants à la maison.
L’après-midi, avant de quitter la maison pour le travail à 15h je couche Anna pour la sieste. De son côté Nicolas s’installe pour enseigner aux enfants. Il passe entre 2h et 2h30 avec chacun d’entre eux. Il débute vers 13h30 et termine souvent à mon arrivée à 18h. Au réveil d’Anna, Alice s’occupe d’Anna.
Ainsi, comme vous pouvez le constater les journées passent à une vitesse folle. Pour compliquer les choses je me suis absenté à deux reprises 4 jours. Une chance que Robert, Bouréma et Alice sont là pour nous donner un coup de main.
Nicolas ne se plaint pas trop de la situation. Lorsque nous avons pris la décision d’entreprendre cette aventure. Nicolas avait décidé que son rôle consisterait à favoriser l’intégration des enfants et à m’appuyer dans mes nouvelles fonctions. Ce qu’il fait à merveille. La sécurité, la santé et l’éducation des enfants ainsi que mon bien-être sont pour lui des préoccupations constantes.
Puisque ses avant-midi sont désormais moins occupés, Nicolas a commencé à regarder pour se trouver un boulot. Rien n’est cependant arrêté, mas si ça fonctionne, nous partagerons l’enseignement des enfants, deux après-midi par semaine ce sera mon tour et les deux autres ce sera lui.
Au cours des dernières semaines, pendant le peu de temps libre qu’il lui restait, Nicolas pédalait vers la cie d’électricité (Sonabel) ou de téléphone (Onatel) ou encore vers divers commerces afin de trouver ce qu’ils nous manquaient afin de compléter notre installation. Maintenant, lorsqu’il a des moments libres, il effectue de la lecture (journaux et magasines d’ici), navigue sur internet ou s’amuse à prendre des photos en faisant du tourisme en vélo. Lors de mon dernier voyage je lui ai rapporté un djélaba. Les photos ci-dessus sont celles que j’ai prise lors d’une parade de mode privée qui s’est déroulé dans notre jardin. Comme vous pouvez le constater Nicolas n’a rien perdu de son légendaire sens de l’humour et de la provocation.
Pour terminer sur une petite notre tendre. Malgré les hauts et les bas de la vie, à chaque jours passés ici je réalise davantage la chance que les enfants et moi avons de pouvoir compter sur quelqu’un d’aussi exceptionnel que Nicolas. J’imagine que ses parents, amis et collègues s’ennuient énormément de lui. Mais ne vous inquiétez pas, il vous reviendra dans quelques mois légèrement changé mais essentiellement le même. À chaque jour j‘ai le droit à quelques anecdotes, parfois déjà entendue, qui concerne soit la vie au 25 rue Dionne, ses étés en France, ses voyages de jeunes adultes (le Mexique, le Maroc, l’Espagne, etc.), le cégep et l’université, l’hôpital de jour, etc. Plusieurs d’entre vous habitez nos discussions; France, Monique, Mamie, Benoit, Jean-François, Bruno, Joseph, Papi, Marcel, et la liste est encore bien longue.
Alors voici essentiellement ce que je souhaitais vous raconter au sujet de l’homme merveilleux qui partage ma vie. Pour plus de précisions, je vous invite à contacter l’homme en question à son adresse personnelle que voici : niati_tsasa@yahoo.com
J'ajoute une photo rigolote d'Anna dans sa piscine/bain/laveuse à linge prise cet après-midi.
À bientôt!
Marie-Claude
mardi 6 novembre 2007
Halloween
Bonjour!
Pour ceux et celles qui se demandent si halloween est une fête que l’on célèbre ici, la réponse est non. Mais pour les enfants Tsasa-René, pour qui manger des bonbons le 31 octobre est quasi aussi important que déballer des cadeaux le 24 décembre, il était hors de question de passer cette journée sous silence.
Nous avons passé la semaine à faire des dessins d’halloween que nous avons collés un peu partout dans la maison. Fantômes, vampires, squelettes, maisons hantées, etc. rien ne nous a échappé. Une fois partie, Lou ne pouvait plus s’arrêter.
Mathilde avait demandé à Robert, notre cuisinier, de nous préparer un dessert pour souligner l’occasion. En s’inspirant d’une recette du Coup de pouce du mois d’octobre dernier, il nous a confectionné des brownies pierres tombales. Elles étaient superbes, pareilles comme sur la photo (pour mes amies qui comme moi sont des fidèles lectrices de Coup de pouce) et délicieuses. Pour le repas, nous avions invité l’une de mes collègues de travail ainsi que son fils. Les enfants s’étaient fabriqués des masques. Je n’ai cependant aucune photo de tout cela. Mon cher Nicolas, pour qui l’électronique n’a aucun secret, a par erreur effacer toutes les photos qui se trouvaient sur la caméra. Désolée!
Nous avions également entrepris un projet familial : la confection d’une pignata de Frankestein. Après plusieurs minutes de travail et plusieurs doigts (nappes, tables, chaises, vêtements, alouettes…) souillées de cette colle typique confectionnée à partir d’eau et de farine, nous avons finalement pu apprécier le résultat de tous nos efforts. J’avoue avec très peu de modestie, que j’étais plutôt fière du résultat. Nous avons profité d’une petite escapade à Ouagadougou pour rompre la dite œuvre d’art en compagnie d’autres volontaires et de leurs enfants. La soirée a été très agréable, notamment pour les enfants qui ont dégusté leurs bonbons tranquillement en regardant Shrek 2. En quelques mots, une soirée à la québécoise.
De votre côté, j’espère que le climat était favorable en cette soirée du 31 octobre et que les enfants et leurs parents ont eu beaucoup de plaisir.
Au plaisir !
Marie-Claude
Pour ceux et celles qui se demandent si halloween est une fête que l’on célèbre ici, la réponse est non. Mais pour les enfants Tsasa-René, pour qui manger des bonbons le 31 octobre est quasi aussi important que déballer des cadeaux le 24 décembre, il était hors de question de passer cette journée sous silence.
Nous avons passé la semaine à faire des dessins d’halloween que nous avons collés un peu partout dans la maison. Fantômes, vampires, squelettes, maisons hantées, etc. rien ne nous a échappé. Une fois partie, Lou ne pouvait plus s’arrêter.
Mathilde avait demandé à Robert, notre cuisinier, de nous préparer un dessert pour souligner l’occasion. En s’inspirant d’une recette du Coup de pouce du mois d’octobre dernier, il nous a confectionné des brownies pierres tombales. Elles étaient superbes, pareilles comme sur la photo (pour mes amies qui comme moi sont des fidèles lectrices de Coup de pouce) et délicieuses. Pour le repas, nous avions invité l’une de mes collègues de travail ainsi que son fils. Les enfants s’étaient fabriqués des masques. Je n’ai cependant aucune photo de tout cela. Mon cher Nicolas, pour qui l’électronique n’a aucun secret, a par erreur effacer toutes les photos qui se trouvaient sur la caméra. Désolée!
Nous avions également entrepris un projet familial : la confection d’une pignata de Frankestein. Après plusieurs minutes de travail et plusieurs doigts (nappes, tables, chaises, vêtements, alouettes…) souillées de cette colle typique confectionnée à partir d’eau et de farine, nous avons finalement pu apprécier le résultat de tous nos efforts. J’avoue avec très peu de modestie, que j’étais plutôt fière du résultat. Nous avons profité d’une petite escapade à Ouagadougou pour rompre la dite œuvre d’art en compagnie d’autres volontaires et de leurs enfants. La soirée a été très agréable, notamment pour les enfants qui ont dégusté leurs bonbons tranquillement en regardant Shrek 2. En quelques mots, une soirée à la québécoise.
De votre côté, j’espère que le climat était favorable en cette soirée du 31 octobre et que les enfants et leurs parents ont eu beaucoup de plaisir.
Au plaisir !
Marie-Claude
dimanche 28 octobre 2007
Changement de look
Quesques réflexions
Bonjour!
Aujourd’hui, je prends quelques minutes pour vous partager quelques réflexions.
Premièrement, parlons température. Comme vous le savez au Québec la température est un sujet de discussion sans fin : Qu’elle température il a fait pendant nos vacances, la température qu’il fera demain, le temps qu’on annonce pour la fin de semaine. Le temps détermine tout, les activités que nous pratiquerons, l’horaire de ces activités, les vêtements que nous porterons, ce que nous devrons mettre dans le sac de nos enfants chéris (un manteau de pluie au cas où, les pantalons d’hiver si la neige venait qu’à nous surprendre, etc.) Ici, ce bon vieux réflexe se faisait sentir au début mais maintenant s’est réglé. Quelle température fera-t-il demain ? Chaud et ensoleillé. Et après demain ? Chaud et ensoleillé. Par contre, le matin il fait moins chaud, alors la fin de semaine nous prenons le temps de déjeuner sur la terrasse. Pendant que nous profitons de ces quelques minutes de temps plus frais, les gens déambulent dans la rue avec leur tuque et leur manteau. Je vous parle de cela car actuellement il pleut. Oui, oui, il pleut. Je crois que c’est la cinquième fois depuis notre arrivée. Ça fait du bien.
Deuxièmement, les bestioles. Oui il y en a et même de très grosses. Dans notre cour, ce sont les lézards et les crapauds qui nous effraient le plus. Vendredi matin, au moment de quitter la maison pour se rendre à l’école Lou a tenté d’enfiler ses espadrilles sans succès. Il y avait un gros crapaud caché au fond de l’un de ses souliers. La nuit dernière Nicolas, en se levant pour se rendre aux toilettes, est tombé face à face avec un beau gros lézard. Alors il y a eu bataille. Nicolas a gagné mais nous comptons parmi nos victimes le balai qui a été cassé en deux. Heureusement, il y a aux fenêtres et au-dessus de nos lits des moustiquaires. Au moment de nous coucher nous prenons grand soin de bien insérer le moustiquaire en dessous de notre matelas afin d’éviter toute visite surprise. Ce n’est qu’alors que nous pouvons dormir tranquille. « Dormir tranquille » est peut-être un peu exagéré car notre sommeil est fréquemment entrecoupé par le bruit des pas de lézards au dessus de notre tête (ils se faufilent sous le toit) ou celui des animaux à l’extérieur qui parfois semble ne pas faire « semblant » de se battre. Ne me demandé pas de quel animal il s’agit, dans ces moments j’évite de sortir à l’extérieur. Il faut dire que nous habitons un peu à l’extérieur du village, la dernière maison au bout de la rue et qu’après c’est la brousse. Ah oui, au fait ici il n’y a pas d’adresse, pas de numéro civique. Pour indiquer aux gens l’emplacement de notre maison nous leur disons sur la route du Haut-commissariat en face du TP (ministère des transports publics).
Je veux vous dire quelques mots sur les ânes. Le village en regorge. Ces animaux sont le plus souvent utilisés pour tirer les charrettes mais on en retrouve un peu partout dans les rues et les champs, qui tentent de s’abriter du soleil. Ces animaux reçoivent souvent coups et cris, sans jamais répliquer. Alors il arrive que sans crier gare l’un d’eux se mette à hurler sans raison. C’est assez impressionnant. Mais j’ai ma théorie là-dessus. Il leur faut bien eux aussi évacuer le trop plein, crier leur détresse pour cette vie de servitude. C’est là leur manière de ventiler. Je compatie avec eux et les encourage à continuer de faire sortir le méchant.
Finalement parlons nourriture. Pas facile. À la capitale on trouve un peu de tout mais ici au village c’est légèrement différent. Il y a des tomates, des courges, des oignons, des tomates, des courges, des oignons, des tomates… Sans blague, nous habitons dans la province de l’igname. L’igname, ça ressemble à des gros pieds d’ogre. On en a mangé pour la première fois cette semaine. Au menu, ragoût d’igname. C’était délicieux. Il faut dire qu’avec l’arrivée de notre cuisinier, l’heure des repas se déroule tout autre autrement. Plutôt que de voir Nicolas et moi faire l’aller-retour entre le frigo et la dépense à la recherche de quelque chose à cuisiner et d’entendre pendant le repas les enfants crier dégueulasse à tue-tête, on voit une famille heureuse de s’asseoir à table afin de déguster de merveilleux plats préparés par un cuisinier très habile. Le grand luxe. On pense l’aider à faire sa demande pour venir habiter à Joliette. D’autant plus qu’il vient de compléter sa formation de pâtissier. Alors plutôt que de me dire, lundi je me mets au régime, maintenant je me dis en septembre prochain je me mets au régime. Si au moins suer pouvait permettre de perdre du poids pour la peine…
Donc, voilà quelques-unes de mes réflexions des derniers jours. À présent que nous avons internet à la maison (vitesse plus que lente) je tenterai d’écrire plus souvent.
À bientôt!
Marie-Claude
Aujourd’hui, je prends quelques minutes pour vous partager quelques réflexions.
Premièrement, parlons température. Comme vous le savez au Québec la température est un sujet de discussion sans fin : Qu’elle température il a fait pendant nos vacances, la température qu’il fera demain, le temps qu’on annonce pour la fin de semaine. Le temps détermine tout, les activités que nous pratiquerons, l’horaire de ces activités, les vêtements que nous porterons, ce que nous devrons mettre dans le sac de nos enfants chéris (un manteau de pluie au cas où, les pantalons d’hiver si la neige venait qu’à nous surprendre, etc.) Ici, ce bon vieux réflexe se faisait sentir au début mais maintenant s’est réglé. Quelle température fera-t-il demain ? Chaud et ensoleillé. Et après demain ? Chaud et ensoleillé. Par contre, le matin il fait moins chaud, alors la fin de semaine nous prenons le temps de déjeuner sur la terrasse. Pendant que nous profitons de ces quelques minutes de temps plus frais, les gens déambulent dans la rue avec leur tuque et leur manteau. Je vous parle de cela car actuellement il pleut. Oui, oui, il pleut. Je crois que c’est la cinquième fois depuis notre arrivée. Ça fait du bien.
Deuxièmement, les bestioles. Oui il y en a et même de très grosses. Dans notre cour, ce sont les lézards et les crapauds qui nous effraient le plus. Vendredi matin, au moment de quitter la maison pour se rendre à l’école Lou a tenté d’enfiler ses espadrilles sans succès. Il y avait un gros crapaud caché au fond de l’un de ses souliers. La nuit dernière Nicolas, en se levant pour se rendre aux toilettes, est tombé face à face avec un beau gros lézard. Alors il y a eu bataille. Nicolas a gagné mais nous comptons parmi nos victimes le balai qui a été cassé en deux. Heureusement, il y a aux fenêtres et au-dessus de nos lits des moustiquaires. Au moment de nous coucher nous prenons grand soin de bien insérer le moustiquaire en dessous de notre matelas afin d’éviter toute visite surprise. Ce n’est qu’alors que nous pouvons dormir tranquille. « Dormir tranquille » est peut-être un peu exagéré car notre sommeil est fréquemment entrecoupé par le bruit des pas de lézards au dessus de notre tête (ils se faufilent sous le toit) ou celui des animaux à l’extérieur qui parfois semble ne pas faire « semblant » de se battre. Ne me demandé pas de quel animal il s’agit, dans ces moments j’évite de sortir à l’extérieur. Il faut dire que nous habitons un peu à l’extérieur du village, la dernière maison au bout de la rue et qu’après c’est la brousse. Ah oui, au fait ici il n’y a pas d’adresse, pas de numéro civique. Pour indiquer aux gens l’emplacement de notre maison nous leur disons sur la route du Haut-commissariat en face du TP (ministère des transports publics).
Je veux vous dire quelques mots sur les ânes. Le village en regorge. Ces animaux sont le plus souvent utilisés pour tirer les charrettes mais on en retrouve un peu partout dans les rues et les champs, qui tentent de s’abriter du soleil. Ces animaux reçoivent souvent coups et cris, sans jamais répliquer. Alors il arrive que sans crier gare l’un d’eux se mette à hurler sans raison. C’est assez impressionnant. Mais j’ai ma théorie là-dessus. Il leur faut bien eux aussi évacuer le trop plein, crier leur détresse pour cette vie de servitude. C’est là leur manière de ventiler. Je compatie avec eux et les encourage à continuer de faire sortir le méchant.
Finalement parlons nourriture. Pas facile. À la capitale on trouve un peu de tout mais ici au village c’est légèrement différent. Il y a des tomates, des courges, des oignons, des tomates, des courges, des oignons, des tomates… Sans blague, nous habitons dans la province de l’igname. L’igname, ça ressemble à des gros pieds d’ogre. On en a mangé pour la première fois cette semaine. Au menu, ragoût d’igname. C’était délicieux. Il faut dire qu’avec l’arrivée de notre cuisinier, l’heure des repas se déroule tout autre autrement. Plutôt que de voir Nicolas et moi faire l’aller-retour entre le frigo et la dépense à la recherche de quelque chose à cuisiner et d’entendre pendant le repas les enfants crier dégueulasse à tue-tête, on voit une famille heureuse de s’asseoir à table afin de déguster de merveilleux plats préparés par un cuisinier très habile. Le grand luxe. On pense l’aider à faire sa demande pour venir habiter à Joliette. D’autant plus qu’il vient de compléter sa formation de pâtissier. Alors plutôt que de me dire, lundi je me mets au régime, maintenant je me dis en septembre prochain je me mets au régime. Si au moins suer pouvait permettre de perdre du poids pour la peine…
Donc, voilà quelques-unes de mes réflexions des derniers jours. À présent que nous avons internet à la maison (vitesse plus que lente) je tenterai d’écrire plus souvent.
À bientôt!
Marie-Claude
lundi 15 octobre 2007
La fête
Bonjour à tous!
Vendredi dernier, c’était la fête de clôture du Ramadan. Il s’agit ici d’un jour férié. Alors pas de boulot, ni de garderie, n’y d’école. Pour les musulmans qui célèbrent cet événement, il s’agit d’une journée très importante, car ils célèbrent la fin de 30 jours de carême. Pour l’occasion ils se réunissent pour manger et danser. Les gens s’habillent très chic. Là, c’est une photo de notre gardien, Bouléma, et de famille. Pour la fête, ils sont venus nous rendre visite.
Pour l’occasion nous avons été invité à manger chez un collègue de travail. Au menu riz, macaroni et poulet. La fête se déroulait dans la cour de la personne en question avec d’autres collègues et amis de la famille. Bien sur, ce genre d’événement est l’occasion d’en apprendre plus sur la culture locale. L’homme chez qui nous étions est plutôt bien nanti, mais il n’y avait pas de toilette à l’intérieur et la cuisine se faisait sur des feux de bois dans la cour. J’avoue que le fait que la femme de notre hôte, qui avait préparé le repas, n’est pas mangé avec nous, et qu’après avoir mangé, les femmes ne se soient pas jointes au groupe uniquement composé d’hommes à l’exception de moi, m’a légèrement ébranlé. Mais, je n’en suis qu’à mes premiers chocs.
Samedi, il n’y avait toujours pas d’école, habituellement il y a classe de 7h30 à 12h00. Il semblerait que les gens aient trop fêté la veille. En après-midi, l’enseignent des enfants est venu à la maison. Il était là le soir de la fête. Dans un coin sombre de la cour il enseignait à l’un des enfants de notre hôte.
Aujourd'hui, il n'y a pas eu d'école également. Certains se rappelant la mort de Thomas Sankara et d'autre l'accès au pouvoir de Blaise Compaoré. Le jeudi ici il n'y a pas d'école. Vendredi non plus, il n'y aura pas d'école, le village attends la venue de la femme du président Compaoré pour célébrer la journée internationale de lutte contre la pauvreté. Alors, les enfants sont heureux de ne pas aller à l'école et les parents inquiets. Mais on redouble d'efforts à la maison, surtout Nico, qui travaille fort pour que les enfants ne prennent pas trop de retard.
À bientôt!
Marie-Claude
Au travail!
Bonjour à tous!
Parlons un peu boulot. Ici le travail débute à 7 h 30 pour se terminer vers 17 h 30. Au moment du dîner (ici il s’agit du déjeuner) les gens quittent le travail pour 3 heures, le boulot recommence donc à 15 h00. Il fait tellement chaud pendant ces quelques heures que les gens demeurent à la maison pour se reposer. Moi, j’ai prise la mauvaise habitude de faire la sieste avec Anna. Mais, à 14 h45, j’enfourche mon vélo direction le Réseau des jeunes de la Sissilli et du Ziro. J’ai prise l’une des photos ci-dessus sur la route qui me mène au travail, il n’y a pas beaucoup de voiture, surtout des ânes et des charrettes. Le Réseau des jeunes est situé tout près de l’Union des groupements de productrices de produits de karité. Toute la journée, je vois ces femmes qui travaillent très fort, au soleil, avec souvent leur petit accroché derrière elle ou en train de jouer ou dormir par terre. Ça me fait tout drôle de penser que les produits à base de karité que nous consommons chez nous sont produits à partir du travail de ces femmes. Par mon autre fenêtre, je vois des troupeaux de vaches et de chèvres déambuler.
Le Réseau dispose de locaux très rudimentaires. Je partage mon bureau avec mon homologue Azizou Yago. Un jeune homme fort sympathique, que je n’ai pas encore eu le plaisir de photographier. Dans le bureau à côté, Josiane nous donne un coup de main. Tout deux sont bénévoles, ils donnent donc généreusement de leur temps afin que le Réseau puisse poursuivre ses activités. Il y a beaucoup de choses à faire ici. Cependant, les gens y croient, cela m’encourage à me retrousser les manches devant les énormes difficultés que l’organisation doit surmonter (restructuration, recherche de financement, etc.). Prochainement, j’aurai sûrement le plaisir de vous parler plus longuement des projets qui animent le Réseau, il y a entre autre ce projet de prise en charge des jeunes orphelins du VIH/sida.
À la maison les choses vont de mieux en mieux. La routine s’installe peu à peu. Les enfants vont à l’école le matin et Nicolas leur enseigne l’après-midi. Anna va à la garderie l’avant-midi également et passe l’après-midi avec Alice, la jeune fille qui nous aide pour le ménage et les enfants. Elles écoutent des films ou se promènent dans la cour. Cet après-midi Anna a fait un gros caprice car elle voulait repartir avec Alice à la fin de la journée.
Mathilde, Lou et Anna ainsi que Nicolas et moi pensons beaucoup aux membres de nos familles et à nos amis du Québec. Nous avons déjà très hâte de tous vous revoir et de vous raconter les milles et unes anecdotes qu’ils seraient trop long de vous écrire ici. Nous vous embrassons donc très fort et espérons que tout se passe bien de votre côté.
À bientôt!
Marie-Claude
jeudi 4 octobre 2007
A mes chers collègues
Bonjour!
Voici un message tout spécialement pour mes chers collègues de la DSPE, notamment à ceux de mon équipe (promotion/prévention). À vos côtés au cours des 6 dernières années j’ai énormément appris de choses. J’ai également pris conscience de l’importance de nos gestes quotidiens pour la promotion de la santé et du bien-être et la prévention.
Voilà donc quelques anecdotes qui vous feront bien rire.
Pour Claude…
J’ai apporté avec moi dans mes bagages le siège d’auto d’Anna. Jusqu’à maintenant il ne m’a pas été d’une très grande utilité car la majorité des autos n’ont pas de ceinture ni d’ailleurs de poignée de porte ou de fenêtre. De plus, le nombre de passager est souvent élevé. Nous avons même embarqué à 10 (incluant) le chauffeur dans un taxi vert de Ouagadougou.
Toujours pour Claude…
Tu trouveras ci haut une photo de mon vélo. Puisque ici ça n’existe pas les sièges de vélo pour enfant, je me suis inspiré d’un collègue volontaire à Ouagadougou pour en fabriquer un. Je ne crois pas que cette invention mérite d’être homologuée, mais ça fonctionne relativement bien. Nous portons cependant toujours nos casques de vélo, même si nous avons l’air de martiens aux yeux des gens d’ici.
Pour tous les membres de l’équipe Saines habitudes de vie…
À sa rentrée à la garderie, le directeur de l’établissement a donné à Anna deux beaux gros bonbons durs. Puisqu’elle ne s’est pas étouffée avec, elle sera peut-être chanceuse et n’aura également pas de carie.
Ici, la consommation de fruit est de légumes est inversée avec celle des céréales. Dix portions de céréales pour 2 de fruits par jour. Mais je vous reparlerai de la nourriture dans un autre message.
Pour les gens en environnement…
L’une des photos qui accompagne ce message illustre notre cuisinière au gaz. J’ai l’impression de faire du BBQ dans la maison.
Mais malgré tout cela… les gens semblent heureux. Comme Lou me le faisait remarquer ce matin, les habitants du village ici ont toujours le sourire aux lèvres.
Sur ce, je vous laisse.
Je pense énormément à vous.
Marie-Claude
A l'école et à la garderie
Bonjour!
La rentrée est chose du passé. Mathilde et Lou ont débuté l’école depuis lundi dernier. Bon…débuté l’école est peut-être un grand mot à mes yeux d’occidentaux. Ici la première semaine et même la deuxième, à ce qu’on m’a dit, sont consacrées à la prise de contact prof-élèves et au nettoyage général de la dite école. Certains enfants armées de petits balais faits à la main, balaient et époussettent les classes. Bientôt, le foin dans la cour devrait être coupé. On n’a pas encore trouvé les toilettes … je crois qu’il n’y en a pas. Les autres enfants s’amusent dans la cour, sans surveillance à l’exception de celle de quelques mamans venues accompagner leur enfant. Dans la cour il y a des ânes, des cochons et des poulets. Sur le bord de la cour, des mamans vendent des beignets, de l’eau et des aliments qu’elles cuisinent pour la plupart sur place. Mathilde et Lou fréquentent une école privée. Ce qui fait que le nombre d’enfants par classe est limité à 65 plutôt que 80, 100 ou 120 à l’école publique. On est loin du ratio prof-élève du Québec qui fait l’objet de tant de discussions.
Lorsque les enfants entrent en classe c’est pour la prise des présences, ou l’appel comme on dit ici. Le problème, dans la classe de première année (on dit CP 1) de Lou, c’est que la plupart des enfants ne parlent pas français. Ou encore ils ne reconnaissent pas leur nom car on les a toujours appelés par un surnom à la maison. Parfois ils sont tellement gênés qu’ils ne répondent pas à l’appel de leur nom. Alors, l’enseignant relie la liste avec patience, parfois impatience, pour tenter d’identifier les élèves assis devant lui.
Une autre raison qui explique le retard du début des classes est politiquo-économique. Le gouvernement à promis cette année de défrayer la moitié des frais reliés à l’achat des fournitures scolaires. Puisque la concrétisation de cette promesse se fait toujours attendre, plusieurs parents n’ont pas pu acheter le matériel et par conséquent les enseignants estiment que les cours ne peuvent débuter pour le moment.
Pour Mathilde et Lou la rentrée a été un choc. Comme tout nouveaux élèves arrivant dans leur nouvelle école, ils sont très populaires, voir énormément populaires. Les enfants forment autour d’eux d’énormes cercles parfois de plus de 50 élèves les regardant attentivement. Certains veulent leur toucher d’autre seulement les observer. D’ici quelques jours tout cela devra cependant rentrer dans l’ordre. D’ici là, tous les matins Nicolas se rend à l’école avec eux pour l’appel.
Deux fois par semaine, monsieur Paul, un enseignant, vient donner des leçons privées à Mathilde et Lou et nous de notre côté nous complètons le tout.
Anna a de son côté débuté la garderie. Tous les avant-midi elle se rend à la garderie avec une soixantaine d’autres enfants. Les photos ci-dessous ont été prisent par moi-même au travers de la clôture. Puisque je suis inquiète, je passe épier ce qui se passe dans la cour durant les quelques heures où elle s’y trouve. En arrivant ce midi, j’ai été surprise de voir un vautour se promener tout tranquillement dans la cour de la garderie où les enfants s’amusaient. Les animaux ne sont-ils pas interdits en CPE au Québec? Sur la photo c’est Anna qu’on voit sur la glissade refusant de glisser.
Dès que l’école aura débuté réellement, je vous tiendrai au courant des développements.
À bientôt!
Marie-Claude
Enfin chez nous!
Bonjour à tous!
Nous voilà maintenant à Léo depuis 12 jours. Après quelques jours dans une auberge du village nous sommes finalement déménagés dans notre maison (je devrais dire villa mais je trouve que ça fait prétentieux). Nous sommes très bien logés comparativement au reste de la population. Nous sommes à l’abri dans une maison avec un toit et des fenêtres. Nous avons l’électricité et l’eau (froide seulement, ça réveille le matin). Il y a cependant fréquemment (à tous le jours) des pannes d’eau et d’électricité. L’électricité est exportée du Ghana. Il semble que la production en électricité du Ghana ne suffise pas à la demande du pays, imaginez alors à celle des autres pays. Alors, on procède à du délestage. Du moins c’est ce que m’a expliqué le haut commissaire, que j’ai rencontré cet après-midi.
Afin de donner le bain aux enfants nous faisons bouillir l’eau que nous vidons ensuite dans une grande bassine qui sert également à faire la lessive (voir la photo). Les enfants adorent même Mathilde. Je commence également à sérieusement penser à en acheter une plus grande pour moi.
Notre maison dispose d’une très grande cour avec des très beaux arbustes et arbres (manguier, cocotier et bananier). Nous n’avons pas encore eu le temps d’en profiter mais nous comptons bien le faire bientôt. Afin de garder la maison, nous avons un gardien, Bouléma c’est son nom, qui passe la nuit dans le jardin assis dans sa chaise à surveiller le jardin et à écouter la radio.
Pour nous donner un coup dans la maison (ménage, vaisselle, lavage, etc.) nous pouvons compter sur l’aide d’une jeune femme qui se nomme Alice (voir photo).
Puisque Léo est un petit village nous y circulons en vélo. Il y a très peu d’autos et de motos à Léo comparativement à Ouagadougou. Ce qui en fait un lieu beaucoup plus paisible, moins bruyant et surtout moins pollué. La plupart des gens se déplacent en vélo, à pied ou avec des petites charrettes tirées par des ânes. Pour l’instant j’ai un peu de réserve à photographier les gens, mais dès que nous connaîtrons mieux les habitants, je vous enverrai des photos des habitants de Léo.
Comme je le disais, en tant normal la ville est plutôt calme mais du vendredi soir au dimanche matin le village s’anime pour son marché hebdomadaire. On voit alors affluer d’énormes camions et des centaines de personnes en provenance du Ghana. Le cœur du village devient alors un véritable labyrinthe où on peu trouvé un peu de tout (farine, légumes, vêtements, etc.). Je vous enverrai des photos sous peu.
Sur ce je vous laisse, bientôt je vous parlerai de l’entrée à l’école et à la garderie.
À bientôt!
Marie-Claude
Cet après-midi les enfants sont avec leur enseignant à la maison (car le jeudi ici il n'y a pas d'école mais le samedi avant-midi oui) et Anna fait la sieste. Alors j'en profite pour faire un tour au café internet.
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